Les chercheurs ont eux-mêmes reconnu les risques potentiels d'un tel dispositif. En effet, ces tatouages seraient accompagnés d'une application pour téléphone afin d'analyser les données collectées dans le derme. La question de la sécurité du stockage de ces données se pose alors. Comment s'assurer que ces informations sensibles demeurent confidentielles ou qu'elles ne soient pas utilisées au détriment des patients ? Certains craignent notamment que les compagnies d'assurances fassent intrusion dans la vie privée des patients en réclamant ces données. Si ce type de technologie était diffusé au grand public, la législation devrait donc être adaptée.
À la croisée entre l'art et la médecine, ces tatouages équipés de bio-capteurs fascinent et inquiètent à la fois. Ils pourraient faciliter la vie de certains patients mais ceux-ci risquent également une utilisation malveillante de leurs informations médicales.